samedi
Chronique familière
Quand je me suis installée, j’ai fait quelques acquisitions.
C’est normal.
Toutes les pièces –ou presque- ont eu droit à leur "cadeau".
Le salon a été très gâté, avec le canapé, la table, puis les chaises…
Le bureau a été doté… d’un bureau etc etc
Et même la salle de bains avait eu une prime avec des serviettes et un tapis turquoise… moelleux à souhaits.
Puis j’ai eu pitié de la cuisine : n’avoir que balai et produits d’entretien… c’est triste.
Et j’avoue : j’ai craqué quand j'ai vu cette superbe poubelle en inox. Elle avait la particularité de s’ouvrir toute seule, à la demande, juste comme ça, en passant devant… un léger déhanchement et hop, silencieusement… magique.
Par contre, il était bien entendu que je n’aurai pas d’animal domestique.
Maintenant, j’ai un poisson gris en inox.
Blop-blop-blop-blop….
Nota : les piles sont neuves.
Blop-blop-blop-blop….
mercredi
Chronique d'un mea culpa
Hier, je regardais les informations d’un œil mi-triste
mi-amusé.
Cette neige couvrant une grande partie de notre pays,
changeait non seulement le paysage mais aussi les gens.
Certains furieux, d’autres les sourcils froncés, et enfin, les fatalistes voire
souriants.
Ici, le vent avait chassé les nuages, et quand j’ai vu que
la météo avait prévu de la neige chez nous, j’ai ri. Il faisait beau.
D’ailleurs, il s’agissait bien de météo à prévisions variables, puisque ces
dernières avaient changé dans l’après-midi.
Ce matin, quand je suis sortie, la température était douce.
Enfin, comme une température peut être douce en hiver. Quand on est bien
couverte.
De retour à la maison (et découvrant par la même occasion
qu’elle était bien plus chaude à l’intérieur qu’à l’extérieur), je me suis
confortablement… que dis-je… douillettement installée… avec un bon chocolat
chaud.
Et c’est là que j’ai vu la neige tomber à gros flocons.
Pardon. Pardon à ces messieurs de la météo d’avoir douté.
Des petites plumes blanches volètent dans le ciel et s’accrochent
aux voitures et sur les arbres. Pour le moment, c’est joli. Pour le moment, je
fais partie des « souriants ».
Demain, peut-être aurai-je les sourcils froncés en tentant
de faire démarrer ma voiture…
vendredi
Chronique royale
Il y a trois « Jules » qui me tendent les bras depuis le 6 Janvier.
Gaspard, Melchior, et Balthazar.
« Aies confiance… » me disent-ils en m’attirant avec leur galette… sous-entendant par là que la frangipane ne s’étalera pas sur mes fesses ni mes cuisses ni mes… bref.
Je suis arrivée à passer devant les boulangeries ET pâtisseries pendant… une semaine. Enfin, presque. On ne va pas chipoter pour deux malheureux jours.
- heu… oui
- non, parce que, comme on les donne, je peux en mettre plusieurs…
- il y a une ou deux fèves ? (je ne doute de rien !)
- une seule, mais c’est au cas où il y ait plusieurs enfants… (non, un seul : moi !)
- alors une seule couronne ! (je sais... je sais... n'en rajoutez pas !)
Et je suis repartie avec ma galette sous le bras… hop, dans le four… un peu tiède… mais pas trop… la couronne bien ronde sur le dessus (ben quoi…) et en avant !
Hiawatha le petit indien !!!
Je ne mettrai pas ma couronne.
Quoique.
Après tout, tant qu’à retourner en enfance…autant le faire jusqu’au bout !
…
Satanés Rois Mages. Démons tentateurs.
Alors, ma gourmandise… après tout, ce n’est jamais qu’une galette…
Gaspard, Melchior, et Balthazar.
« Aies confiance… » me disent-ils en m’attirant avec leur galette… sous-entendant par là que la frangipane ne s’étalera pas sur mes fesses ni mes cuisses ni mes… bref.
Je suis arrivée à passer devant les boulangeries ET pâtisseries pendant… une semaine. Enfin, presque. On ne va pas chipoter pour deux malheureux jours.
J’avoue. J’ai craqué.
Cet après-midi, je suis allée à la boulangerie du coin, me disant que « peut-être il n’y en aurait plus… ça ne serait pas plus mal… » et en poussant la porte... « pourvu qu’il y en ait… il faut qu’il y en ait ! ».
Je l’ai vue. Une. Il en restait une. Bon, pour 6 personnes. Mais quand je veux, je tiens beaucoup de place (surtout après avoir mangé).
- vous voulez une couronne ?- heu… oui
- non, parce que, comme on les donne, je peux en mettre plusieurs…
- il y a une ou deux fèves ? (je ne doute de rien !)
- une seule, mais c’est au cas où il y ait plusieurs enfants… (non, un seul : moi !)
- alors une seule couronne ! (je sais... je sais... n'en rajoutez pas !)
Et je suis repartie avec ma galette sous le bras… hop, dans le four… un peu tiède… mais pas trop… la couronne bien ronde sur le dessus (ben quoi…) et en avant !
J’ai eu la fève. (Etonnant, non ?)
Pas tout de suite.
Il a fallu que je teste plusieurs morceaux. J’ai « égalisé ». Oui, enfin, fait en sorte que la galette soit bien coupée : un vrai quart. Puis une vraie moitié. C’est vrai, quoi ! sinon, ça fait pas net.
Bref. J’ai eu la fève.Hiawatha le petit indien !!!
Je ne mettrai pas ma couronne.
Quoique.
Après tout, tant qu’à retourner en enfance…autant le faire jusqu’au bout !
…
Satanés Rois Mages. Démons tentateurs.
D’ailleurs, maintenant que j’y pense… pour les péchés capitaux… ils peuvent se faire petits…les rois…
L’orgueil, la paresse… des rois qui se traînent… des cadeaux… pfff… si c’est pas fait pour aiguiser l’envie, ça c’est quoi ? Alors, ma gourmandise… après tout, ce n’est jamais qu’une galette…
mardi
Chronique Chevrotine
Me voilà partie vers le Grand Nord. Enfin, bien au-dessus d’Avignon, quoi.
D’autant qu’à cette époque de l’année, c’est réellement le Grand Nord : il y a au moins 8°C d’écart entre la Méditerranée et l’Yvette.
L’Yvette. Petite rivière… ou cours d’eau… ? bref, ce long fil qui traverse la vallée de Chevreuse, particulièrement verte en cette saison, du fait de la pluie, et probablement du froid qui permet à la pluie de bien imprégner la terre.
L’Yvette. On la retrouve partout. Une eau un peu boueuse et trouble (normal, il pleut) mais sur laquelle les cols-verts se plaisent à patauger.
Je n’ose imaginer la température de leurs palmes… et je pense à mes daurades sétoises qui, Octobre venu, émigrent vers la mer, l’Etang de Thau étant devenu trop froid pour elles !
Il faudra que je traque les canards sur l’Etang… leur dire que des congénères les attendent là-haut...
Chevreuse –qui donne son nom à la dite Vallée- est une jolie petite ville, qui s’étend comme une main. Au milieu de ses doigts que sont Saint-Rémy, Milon-la-Chapelle, Choisel et autres… on a la surprise de trouver des châteaux, des églises et abbayes cisterciennes, vestiges de temps anciens, surprenants de beauté.
Rambouillet, Port-Royal, Versailles… l’histoire de France est là.
Noël vient de passer… un mariage avait-il été célébré ? les mariés ont-ils trouvé que cela serait romantique que de s’embrasser sous le gui, placé sous le porche de cette charmante petite église à Saint-Lambert-des-Bois ? les catholiques auraient ainsi rencontrés les païens.
Noël vient de passer… je suppose que c’est parce que les festivités sont terminées que le concert donné à l’Eglise Saint-Martin de Chevreuse était si spécial. Joli quatuor de cordes : 3 violoncelles, 1 contrebasse. Un décor magique pour écouter Pachelbel, Bach… … quelques poèmes et textes dits par…
Nous n’avons pas attendu la suite. L’envie d’aller nous suicider devenant assez forte.
J’ai repensé à mon Abbaye de Valmagne où un concert genre rock, avec guitares électriques et autre batterie, avait été programmé une soirée.
Mais Noël vient de se terminer.
Une année commence, les buffles et bufflonnes qui paissent tranquillement dans l’herbe glacée de la vallée vont offrir un lait sinon une viande particulière aux fermes voisines. Les enfants iront voir à quoi ressemblent, poules, coqs, chevrettes et cochons, en passant par les vaches (qui, d’ailleurs, font aussi du lait). Mais désormais Perrette (en connaissent-ils seulement l’histoire ?) leur donnera le plaisir de déguster quelques produits bio.
C’est de saison.
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