Quelle andouille ! mais quelle andouille
je suis de n’avoir pas pensé que la carte mémoire de mon appareil photo aurait été saturée. Si vite.
Ce matin, j’ai assisté à l’entrée sous voiles
de deux des plus grands voiliers au monde :
Le Krusenstern et le Sedov.
Ce n’était pas magique. C’était époustouflant,
impressionnant. C’était… c’était… grandiose !
Ils sont arrivés hier. Ils nous attendaient au
large des côtes. Pas loin.
Ils savaient qu’on pouvait les regarder à la
jumelle et se rendaient encore plus désirables.
Nous sommes allés à leur rencontre, avons
tourné autour d’eux, de l’un, puis de l’autre.
Deux fois quatre mâts tendus vers le ciel.
Et puis, les voiles se sont déployées. Plus de
trente. Chacun. Les unes après les autres…
Je les voyais beaux.
Ils sont majestueux.
Tout doucement, ils se sont rapprochés de
Sète, puis se sont préparés à entrer dans le port. Les voiles ont été affalées.
Le bateau pilote était déjà là, maintenant, les remorqueurs sont prêts à le
prendre en charge.
Lentement.
C’est alors que je vois les marins, des cadets, grimper, grimper toujours plus haut… 8,
6, 4, 2… : artimon, misaine, grands mâts. Une pyramide légère
et fière.
Le Krusenstern entre dans le port.
Les cornes de brume sonnent, et sur la mâture, debout, les marins saluent.
Les cornes de brume sonnent, et sur la mâture, debout, les marins saluent.