vendredi

Chronique d'une Cettoise - 2 - La découverte

Je croyais savoir où était Auchan. Hé bien, ce n’était pas là.

Par contre, j’ai vu un petit marché qui avait l’air fort sympathique…Mais maintenant que je SAIS où est Auchan, retrouverai-je le dit marché ?…

La journée a bien commencé… d’abord, l’eau chaude. Ai-je dit « chaude »? bouillante! Mais il y a ça de bien : ce sont des « robinets « qui peuvent « mémoriser » la température de l’eau. Une fois que c’est réglé, il n’y a plus qu’à redescendre le machin et c’est bon. C’est exactement ce que j’étais en train de penser avec délectation, quand j’ai pris ma douche ce matin. Jusqu’au moment où je me suis penchée en avant et ai tourné avec mon dos le dit robinet, dans un sens qu'il ne fallait pas… j’ai bien dit : bouillante! 

Or donc, balade à Auchan. Pas besoin de liste, mon frigo est vide. Il est du genre tellement vide que les parois se touchent. Je n’aimais pas faire les courses. Je confirme que ça n’a pas changé. Cependant, quelques différences… moins de monde (quoique…un lundi, c’est peut-être normal…), pas de queue à faire à la caisse…(bon d’accord, s’il n’y a pas de monde, c’est aussi normal…) et une caissière adorable. Je devrais aussi, dire que c’est normal… mais à Nice, j’ai perdu l’habitude d’entendre un clair «bonjour madame» dit avec un large et grand sourire. J’ai fait tous les rayons. Mon frigo est plein.

 Aujourd’hui, j’ai étrenné ma cuisine: les plaques vitro et la hotte aspirante. Installée sur mon canapé high tech’ (deux cartons pleins, une étagère démontée et un tapis de sol dessus, le tout recouvert d’une petite couverture moelleuse, c’est génial), mon plateau repas sur ma table basse design assortie (deux cartons pleins et un tissu madras en guise de nappe), et le tour est joué. Mais je vais être en manque de « cartons pleins » bientôt… c’est pour ça qu’il va falloir que je fasse un tour très vite chez Ikéa. «George» travaille bien (who else?) et avec un carré de chocolat noir, il est parfait.
Bon. Assez ri. 

J’ai rendez-vous chez mon nouvel assureur. Place…Delille. 
Je prends mon plan. J’ai beau regarder le carré « H18 » dans tous les sens, je ne vois rien. Soit. Vu le nombre de possibilités de «places» dans « H18 » je devrai bien trouver. 
Je dois aussi aller à la CPAM… qui, elle, est clairement indiquée. Je vais me faire un nouveau circuit touristique pédestre… je repère. Droite, gauche… ça va le faire. Je pars donc, plan en main. 
Quand j’ai traversé ce pont, j’aurais dû savoir que prendre une photo et tenir un plan étaient deux choses incompatibles. Le canal a donc accueilli mon plan… Mais comme j’avais tout mémorisé (…) je me suis dirigée sans faillir vers la CPAM. Rien. Et pour cause ! « ah mais elle n’est plus là ! ils sont du côté des Impôts! vous savez où c’est, les Impôts ?! »… euh… non. Ça doit être mon air ahuri qui rend les gens adorables pour m’expliquer où sont ces endroits magiques… J’ai fini par trouver. D’autant que c’est (quasi) en face d’un restaurant qui s’appelle « La Péniche » (jolie, d'ailleurs...) et qu’il va falloir tester à l’occasion… (c’est ma "guide" qui m’a dit qu’il n’était pas mal…).
J’ai, bien évidemment, racheté un plan. Mais pas de place Delille en vue. 
Je suis de celles qui demandent leur chemin. Bien m’en a pris. La place est à cheval sur les deux quais (pont mis à part –lui, il a un nom !-). Faut juste le savoir. 
Maintenant, je sais. 


Quand je pense que je n’aime pas marcher, je suis servie !

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