jeudi

Chronique d'une Cettoise - 1 - L'installation

J’aime bien voir ces poutres qui m’accueillent au réveil. Ça a un côté « campagne » qui me plait. L’eau froide a aussi un côté « campagne », mais ça, ça me plait nettement moins. Le cumulus ne s’est pas mis en route tout seul… il doit bien y avoir une sorte d’interrupteur quelque part, mais où ? au compteur ? que nenni. Au bout de 2 heures, assise sur un carton, je l’aperçois à côté de la porte d’entrée ! vu que le compteur ultra moderne est automatiquement mis sur heures creuses/heures pleines… je suppose qu’il ne se mettra en route que cette nuit… j’espère ! En attendant, j’ai ma bouilloire. La première eau chaude dispensée sera pour mon thé. Ô surprise ! je découvre une brick de lait dans un carton… quelques biscuits, le tour est joué. Je branche aussi «George»…pour mon petit café-d’après-thé. 

Et en avant les cartons ! c’est ahurissant le nombre de choses que j’ai pu emporter pour la cuisine ! Mes tasses à café… oups’ il me manque une soucoupe… elle a dû passer à la trappe avec le papier journal… Que deux (ou peut-être trois ?) assiettes cassées. Aucune importance. Le lave-vaisselle est chargé, programmé pour démarrer en heures creuses (va falloir que je m’y fasse), mais sans les grandes assiettes qui, stupidement, sont trop grandes pour y être à l’aise. Elles attendront demain. Pas de raison qu’elles aient droit à l’eau chaude de ma bouilloire. Tout est à peu près rangé. Pour la cuisine. 
Manque un peu de musique, là-dedans ! Qu’à cela ne tienne, j’ai pris la chaine stéréo de mon fils… j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi j’ai pris tant de fils ou câbles… j’en ai un en trop ! Pour aujourd’hui, Nirvana sera en mono. Manque un « sucre » pour connecter le baffle droit. Tant que j’y suis, comme j’ai mon lecteur DVD, j’essaie de brancher la télé… héhéhé… oups' je n’ai pas F..., message d’erreur, ignoré sournoisement par la notice…mais je peux visionner des films ! « Holidays »… comment pourrais-je débuter ma nouvelle vie autrement qu’avec le sourire craquant de Jude Law. D’ailleurs, à ce propos, il faut que je pense à l’endroit où je vais mettre cette affiche Dior… et puis mes tableaux… c’est difficile, sans meubles. Mais je visualise canapé, tables et chaises. Ces dernières se font cruellement sentir par leur absence. Les cartons d’archives et de livres vont recevoir mes fesses pendant quelques temps ! C’est ma façon à moi de voir le mobilier contemporain.

Je range, plie les cartons vides… et j’attends désespérément que le cumulus fasse son travail. Chi va piano, va sano… mouais.
Pour la cuisine, c’est fait. Je n’ai pas l’habitude d’une cuisine toute équipée… est-ce que je mets ça là ? ou là ? qu’est-ce qui sera le plus pratique ? j’ai une vague impression que les choses vont changer de place…
Pour la salle de bains, tout y est ou presque. Je fais vite l’expérience de baisser l’abattant de la cuvette des toilettes : l’armoire à pharmacie est juste au-dessus…
Pour ma chambre, je vais ruser, et monter les penderies… vides…
Resteront le salon et le « bureau ». Mais comme je suis assise dessus…

Bon, c’est pas tout, mais c’est l’heure de l’apéro… alors, petit Pastis et chips. Quoâ, vous ne pensiez tout de même pas que j’allais oublier ça ! 
Demain, une dure journée m’attend : courses, courses et courses.
Mais à chaque jour suffit sa peine, et demain sera un autre jour !

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