A quelques kilomètres de Sète, il y a un village dont je ne
me lasse pas.
Saint Guilhem le Désert.
Saint Guilhem.
Un village sur la route des pèlerins de Compostelle. Ils
passeront par le Pont du Diable pour y accéder.
Encore des vieilles pierres.
Des maisons dont les toits, à force d’être l’un en face de
l’autre, ont, au fil du temps, une petite tendance à se rejoindre.
Des rues qui se croisent et se décroisent.
Des escaliers qui montent vers des… je ne sais quoi… ou
descendent vers cette petite rivière dont l’eau semble si fraiche à force
d’être si pure.
Saint Guilhem le Désert. Bien nommée. Il n’y a rien.
Sauf ça.