dimanche

Chronique de tête à l'envers

Il y a un certain nombre de choses qui me sidèrent chez l'être humain.

Nous -car après tout, je fais partie de cette race- avons l'esprit étroit et la vue non seulement basse mais courte.

Aujourd'hui 26 juin 2016, nous voilà donc quasi à la moitié de l'année. 
Nous avons vu des horreurs, des déchirements. Les profils Facebook se sont couverts de visages en pleurs : France, Belgique, USA...
Nous avons un pays appauvri, des chômeurs, des SDF, des crève-la-faim.
Le Royaume-Uni vient de décider de sortir de notre chère Europe.
et j'en passe, la liste est longue.

Mais nous avons le foot.

Ne seraient-ce que les trois sujets précédemment cités sont balayés d'un revers de main.
Le foot.
Il n'y a plus de visages en pleurs. Ils sont coloriés, bariolés de bleu-blanc-rouge, ceux qui reniaient leur pays (le nôtre, le mien) il n'y a pas si longtemps, sautent de joie pour un but marqué par un individu qui était encore inconnu il y a quelques mois. Les têtes sont affublées de chapeaux de fou. 
Seule cohérence avec l'actualité.
Le foot.
Dont les places s'arrachent à prix d'or. Plus de 1000€ (au marché noir, bien sûr). Ma naïveté coutumière me pousse à me demander où ces 1000€ peuvent-ils être pris ? ou trouvés ?
Il vaut mieux ne pas se poser trop de questions.
Le foot.
Fondamentalement, on s'en fiche que les anglais aient décidé de quitter l'Europe. De toute façon, ils n'en ont jamais fait partie... ni dans leur âme, ni dans la nôtre. Where is the point ?
Avec même un peu de chance, ils vont être éjectés de la Coupe d'Europe de foot. Oups' ! serait-ce déjà fait ? et si ce n'est pas (encore) le cas, je suis prête à parier que s'ils venaient à perdre, on serait fichus de lancer un "bien fait" comme des mômes dans une cour de récréation.

Du pain et des jeux.
Le peuple n'a pas besoin de pain. Les jeux suffisent.

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