Je me souviens avec tendresse de ces bogues de marrons,
camouflées sous des herbes folles.
Je me souviens, c’était la fin de l’automne.
La neige est passée par là et les a recouvertes de froid.
Puis une jonquille a pointé le bout de son nez, résistant
aux vents et à la pluie.
Les vents et la pluie se sont calmés, laissant la place à un
arc-en-ciel.
Aux pieds des arcs-en-ciel, on dit qu’il y a des trésors.
Si difficiles à trouver, si loin.
Assise sur mon rocher, là, au pied de mon phare, face à l'Etang de Thau,
Je regarde mon arc-en-ciel avec cette même tendresse.
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