samedi

Chronique hippique


Les Jeux Olympiques étaient encore frais dans ma mémoire.
Alors, quand j’ai vu qu’aux Arènes du Cap d’Agde, il y avait un spectacle de dressage, j’ai signé tout de suite.
N’ayant pas de GPS, je suis arrivée en avance.
En fait, je m’étais dit que cela me permettrait de visiter les dites Arènes.
J’ai eu le temps. Beaucoup de temps.
Mais l’attente valait la peine…
Alors que j’étais tranquillement assise sur un banc,  j’ai vu passer subrepticement un petit écureuil… et je suis devenue aussi curieuse que lui…

L’heure du spectacle étant arrivée, je me suis installée sur les gradins… étonnée qu’il y ait tant d’enfants… mais après tout, nous sommes en Août, et ce sont les vacances…
A l’apparition d’un indien, je me suis dit que je m’étais peut-être trompée d’endroit…  (le GPS aurait-il été utile ?) mais non…
C’est ainsi que j’ai regardé un indien et 2 cow-boys (faut ce qu’il faut) virevolter sur des chevaux. Le tout accompagné de 4 pom-pom girls dont une, perpétuellement à contre temps en raison des coups d’œil lancés à ses voisines…  sa chorégraphie étant… hésitante ?.
Un scénario était prévu… une sorcière, qui tenait plus de la walkyrie qu’autre chose, poussait des hauts cris puis déclamait un galimatias d’une voix sinistre.
J’ai deviné que l’indien mourait (couché par terre en ayant pris un semblant de coup de coup de couteau… j’avoue que la déduction a été facile) puis renaissait… (il s’est relevé…). C’est à la fin du spectacle que j’ai compris qu’il avait été incarné en cheval (par contre, je ne sais toujours pas lequel).

Seul, un cavalier (surgi hors de la nuit…) montant un superbe Lusitanien s’est distingué.
Les Lusitaniens, ce sont ces chevaux qui ont les cheveux très longs.
Celui-là était blanc, avait une crinière hallucinante et les cheveux dans les yeux. Magnifique.
Pendant quelques minutes, trop courtes,  le cheval a dansé au pas espagnol (celui où hop, il tend la jambe bien droite…puis l’autre), a piaffé (là, on a l’impression que tout est en suspens…) puis s’est cabré en joignant ses sabots avant… et a fini en nous saluant majestueusement.

Satanée walkyrie.







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire