J’ai été parmi les lavandes. Les oliviers. Et les cigales.
Elles tsitsitaient à tue-tête.
Je me suis promenée dans les villages qui avaient eu la
bonne idée de se planter là, au milieu de ce décor provençal.
Je suis d’abord allée chercher le fameux curé… qui, lui,
n’était pas là… (les chansons paillardes ne sont plus ce qu’elles étaient…) par
contre, j’ai vu qu’il avait dû hésiter entre deux églises…
Personnellement, j’ai opté pour la seconde, bien plus jolie
que la première.
Renseignements pris, j’ai su que ça avait aussi été son
choix…
Mais bon, il n’était pas là, et je n’ai pu vérifier le
reste.
Mes guides, finauds, m’ont emmenée près des Dentelles de
Montmirail.
Le nom me disait bien quelque chose… je n’ai rien dit –il
n’est jamais bon de montrer sa bêtise en public- mais comme je me doute que
certains ou certaines n’ont pas spécialement voyagé (ben quoi, ça arrive aux
meilleurs d’entre nous ! la preuve !), Montmirail est autre chose
qu’un nom imaginaire du film « Les Visiteurs »…
Les Dentelles de Montmirail sont curieuses. Des petites
dents de pierre qui se détachent dans le ciel. Et qui dominent une immense
vallée de vignes.
Mais ce n’est qu’un détail. La vallée. Il faut lui tourner
le dos pour voir le plus beau :
Séguret.
Un petit village médiéval. De ceux qui se cachent pour que
le béton ne les atteigne pas. Des rues escarpées, mais où les lauriers roses
arrivent quand même à se faufiler.
Comment aurais-je pu finir d’avoir les yeux écarquillés en
allant juste après au Crestet ?
Celui-là est perché sur une crête. Face au Mont Ventoux… Assister
à un simple mariage dans une chapelle dont un des murs est la montagne.
Grimper des marches creusées dans le rocher…
C’est peut-être pour ça qu’il y a peu de touristes…
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